Budapest to Brussels :
Récit de voyage, par AlEx Q.
Je rejoins l’expédition à Budapest, où le périple s’interrompt le temps d’une semaine, à l’occasion du Sziget, le plus grand festival de musique en Europe. Sept jours d’excès en tout genre marquent nos corps et nos esprits et ne constituent pas une préparation franchement idéale pour le trajet qui nous attend.
La mise en route est relativement bonne, la journée aux thermes de la veille a clairement porté ses fruits, même si mes quelques petites hésitations à propos de mon matériel m’attirent les quolibets de mes (ingrats) compagnons. La première étape, bien qu’inférieure à notre future moyenne kilométrique, nous permet déjà de franchir une frontière et de (re)découvrir la Slovaquie. La découverte du pays se poursuit les jours qui suivent, où un temps agréable nous accompagne dans ces contrées où les villages portent des patronymes plutôt cocasses. On alterne entre nuits sous la tente et gîtes ardemment négociés au rabais par Gilles.
Quelques jours plus tard, nous passons en République Tchèque, où la température monte allègrement au-delà de 35°C. Nous arrivons enfin à Prague, où nous marquons une pause après 6 journées passées sur le vélo. On profite de nos trois jours de répit dans une auberge de jeunesse super sympa, où les décorations vives aux couleurs latines côtoient les figurines de Tintin. Par ailleurs, notre hôte n’a certainement plus jamais insisté pour laver lui-même des vêtements de cyclotouristes depuis que nous lui avons confié les nôtres, la température des derniers jours ayant fait son œuvre sur nos glandes sudoripares… Nous profitons de nos trois journées de repos pour visiter et profiter de la vie nocturne de la capitale de la Bohême.
Gilles et moi repartons ensuite vers Bruxelles, Tim nous abandonnant quelques jours pour régler quelques détails administratifs. Désormais en duo, les jours suivants se révèlent assez difficiles et nous permettent de découvrir qu’un fort vent de face peut nous ralentir autant que les pentes les plus élevées. Aussi, le parcours tracé quelque peu dans la précipitation nous permet de parfaire notre géographie et d’explorer les chaînes montagneuses qui délimitent l’Allemagne de la République Tchèque. Après moult débats, nous décidons de garder le cap et découvrons les magnifiques paysages vallonnés que nous réserve la route outre-Rhin. Il n’y a pas à dire, nos cousins germains ont le don d’élaborer des routes cyclables en parfait état, quittant la route pour serpenter en pleine nature au milieu des vignobles et dans des fonds de vallées bucoliques. Rejoint par Tim, nous progressons bien et profitons du contact chaleureux des allemands, bienveillants envers nos petites galères vélocipédiques quotidiennes.
Le voyage se termine sereinement, malgré une avant-dernière journée infernale où nous devons lutter contre un vent violent et une pluie diluvienne. Nos nerfs sont mis à rude épreuve et nous décidons de nous arrêter pour reprendre nos forces dans un fast-food, que nous recyclons en buanderie pour faire sécher nos affaires tant bien que mal. Pris de pitié, un serveur nous donne des sacs poubelles en guise de coupe-vent. La suite de cette dure journée nous ramène dans la mère patrie, à Verviers. Nous y sommes accueillis comme des rois et mieux que jamais au cours de ce voyage, preuve que l’hospitalité à la belge n’est pas une réputation usurpée. Le lendemain, nous parvenons à Bruxelles après 18 jours, de voyage, dont 15 passés sur le vélo.
La mise en route est relativement bonne, la journée aux thermes de la veille a clairement porté ses fruits, même si mes quelques petites hésitations à propos de mon matériel m’attirent les quolibets de mes (ingrats) compagnons. La première étape, bien qu’inférieure à notre future moyenne kilométrique, nous permet déjà de franchir une frontière et de (re)découvrir la Slovaquie. La découverte du pays se poursuit les jours qui suivent, où un temps agréable nous accompagne dans ces contrées où les villages portent des patronymes plutôt cocasses. On alterne entre nuits sous la tente et gîtes ardemment négociés au rabais par Gilles.
Quelques jours plus tard, nous passons en République Tchèque, où la température monte allègrement au-delà de 35°C. Nous arrivons enfin à Prague, où nous marquons une pause après 6 journées passées sur le vélo. On profite de nos trois jours de répit dans une auberge de jeunesse super sympa, où les décorations vives aux couleurs latines côtoient les figurines de Tintin. Par ailleurs, notre hôte n’a certainement plus jamais insisté pour laver lui-même des vêtements de cyclotouristes depuis que nous lui avons confié les nôtres, la température des derniers jours ayant fait son œuvre sur nos glandes sudoripares… Nous profitons de nos trois journées de repos pour visiter et profiter de la vie nocturne de la capitale de la Bohême.
Gilles et moi repartons ensuite vers Bruxelles, Tim nous abandonnant quelques jours pour régler quelques détails administratifs. Désormais en duo, les jours suivants se révèlent assez difficiles et nous permettent de découvrir qu’un fort vent de face peut nous ralentir autant que les pentes les plus élevées. Aussi, le parcours tracé quelque peu dans la précipitation nous permet de parfaire notre géographie et d’explorer les chaînes montagneuses qui délimitent l’Allemagne de la République Tchèque. Après moult débats, nous décidons de garder le cap et découvrons les magnifiques paysages vallonnés que nous réserve la route outre-Rhin. Il n’y a pas à dire, nos cousins germains ont le don d’élaborer des routes cyclables en parfait état, quittant la route pour serpenter en pleine nature au milieu des vignobles et dans des fonds de vallées bucoliques. Rejoint par Tim, nous progressons bien et profitons du contact chaleureux des allemands, bienveillants envers nos petites galères vélocipédiques quotidiennes.
Le voyage se termine sereinement, malgré une avant-dernière journée infernale où nous devons lutter contre un vent violent et une pluie diluvienne. Nos nerfs sont mis à rude épreuve et nous décidons de nous arrêter pour reprendre nos forces dans un fast-food, que nous recyclons en buanderie pour faire sécher nos affaires tant bien que mal. Pris de pitié, un serveur nous donne des sacs poubelles en guise de coupe-vent. La suite de cette dure journée nous ramène dans la mère patrie, à Verviers. Nous y sommes accueillis comme des rois et mieux que jamais au cours de ce voyage, preuve que l’hospitalité à la belge n’est pas une réputation usurpée. Le lendemain, nous parvenons à Bruxelles après 18 jours, de voyage, dont 15 passés sur le vélo.